Un temps pour se taire
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Il y a des moments dans la vie dans lesquels il convient d’expliquer,
d’argumenter, de tenter de convaincre. De chercher des solutions, et, si
possible, par le dialogue. De se remettre en question aussi. Mais parfois
aussi, il faut savoir se taire. Et agir. Avec tous les moyens dont nous
disposons. Après les événements d’Itamar, devant une horreur indescriptible, l’Etat
d’Israël se doit de proclamer la fin de toute discussion avec les Palestiniens.
Sans rien exiger de leurs dirigeants : ceux qui n’ont rien su faire quand
des bus explosaient en pleine ville par la faute de notre incommensurable tolérance,
ne feront rien devant le sang d’un nourrisson de quatre mois égorgé comme un
agneau, dans son berceau. Arrêter de lécher la main d’Obama alors qu’il nous
refuse ses caresses, cesser d’écouter les pleurnicheries européennes sur l’obligation
de « retenue », et suivre son cœur et son instinct de survie. La
chasse commence. Elle aura son prix, mais le jeu en vaut la chandelle. La folie
d’Oslo retient notre bras depuis trop longtemps déjà ; la peur de
compromettre des « avancées », de mettre en péril des « promesses »,
d’hypothéquer des « relations ». Cette même peur qui nous a empêchés d’agir efficacement
pour Jonathan Pollard, d’aller chercher Guilad Shalit là où on l’enterre
vivant, de raser mille maisons à Hébron après le meurtre de la petite Shalevet
Pass. Cette réserve de mise, qui permet à des va-nu-pieds de croire qu’ils
peuvent tirer des missiles sur des villes israéliennes en toute impunité. Cette
crainte idiote et déplacée, qui aurait dû demeurer à Auschwitz parce qu’elle n’avait
plus aucune raison d’être après les chambres à gaz et les fours crématoires, il
faut s’en débarrasser. Et frapper fort, et bien. Sur tous ceux qui veulent
notre mort. Non pas gouvernés par une rage de vengeance futile, mais par une
envie réelle de vivre notre vie d’individus et de peuple. Demain, les
Palestiniens nous remercierons d’être venus faire le ménage chez eux, et les Libanais,
enfin libérés de la folie du Hezbollah, nous jetteront peut-être des fleurs. Mais
demain est loin. Aujourd’hui, il faut se taire. Et agir. Enfin.